[Lecture] – Anthony LAMACCHIA, L’inspiration des best-sellers

[Service de Presse #3]

« Alors que Fabien Dûmur vient d’emménager avec sa femme dans leur nouvel appartement, celle-ci se fait assassiner. Aucun témoin, aucun suspect. Dévasté, il prend la plume pour faire son deuil.
La réalité se mêle ainsi à la fiction, et Fabien se lance dans une enquête haletante qui le conduira au bord du gouffre. Quel est le rapport entre les horribles visions qui le torturent et le meurtre de son épouse ? Et si le manuscrit qu’il rédigeait était une pièce du puzzle ? »

[En bref] Voici un petit thriller, court, mais haletant, dans lequel on ne s’ennuie pas un seul instant. L’ambiance est sombre et psychologique. L’auteur a su maitriser les mots à la perfection pour que le récit perturbe la lecture et l’interprétation que nous en faisons. Dans ce texte, la frontière entre la réalité et la fiction est beaucoup trop floue, ce qui fait basculer l’histoire, mais aussi le lecteur, dans un tourbillon de folie et de déchéance ! Une lecture peut être trop courte, mais tellement troublante ! [17/20]

Une plume captivante pour un récit psychologique et dynamique !

♦♦♦♦♦

Je remercie l’auteur, Anthony LAMACCHIA, pour m’avoir proposé la lecture de son œuvre et offert la possibilité de découvrir sa plume !

♦♦♦♦♦

l'inspiration des best sellers

Style : Thriller.
Public : Tous.
Mon livre : Numérique auto-édité.
Parution : 2018.
Pages : ~140.

[La couverture] Aussi terrible que réaliste, elle s’adapte avec perfection au contenu de l’histoire. Derrière son message apparent, on y retrouve beaucoup d’éléments importants du récit. J’aime ces petits détails !

♦♦♦♦♦

avis

Il faut avouer que cette histoire est courte mais ne laisse aucun répit au lecteur. J’espère donc que le contenu de cette chronique sera suffisant et autant efficace que le récit !


Les bases

[Le résumé de l’histoire] Fabien Dumûr et son épouse, Julia, vivent le parfait amour depuis de nombreuses années. Depuis un mois, ils sont installés dans un bel appartement dont Julia a hérité de sa tante se créant ainsi un nid douillet rempli de bonheur. Mais voilà, un beau jour, un drame vient déranger à jamais leur vie commune : Julia est retrouvée morte, assassinée par balles. Pour Fabien, c’est le début d’un parcours terrifiant, entre dévastation et perdition. Le chemin pour un deuil serein ne sera pas de tout repos…

[Le personnage principal] Fabien nous apparait avant tout comme un homme stable et confiant et dont la vie lui sourit : marié, un toit au dessus de la tête et un travail. Soit une vie paisible et confortable. Amoureux de sa femme comme au premier jour, l’annonce de sa mort va le dévaster. On va alors rencontrer un homme totalement changé en proie aux pires cauchemars et sombrant petit à petit dans la démence. Fabien trouvera unique refuge dans l’écriture, au risque de s’isoler du reste du monde et d’en devenir fou.

[Le fil conducteur] L’histoire est claire et concise : Fabien, complètement dévasté, va tenter de survivre à la mort de son épouse et faire face au désespoir qui l’habite depuis. Mais à quel prix ? La frontière entre réalité et folie est mince.


[L’ambiance] Le premier chapitre du récit nous offre un tableau rempli de bonheur. Nous vivons un moment (certes tout simple) de la vie de Fabien et Julia et nous comprenons que c’est un couple amoureux, soudé et heureux. En apparence, rien ne pourrait atteindre leur cocon de bonheur qu’ils se sont forgé. La simplicité de la scène rend ce début d’histoire très réaliste.

Et puis, petit à petit, les choses vont s’assombrir. La mort de Julia va précipiter Fabien au bord du gouffre rendant l’ambiance à la fois triste et mélancolique pour entrainer le tout doucement le lecteur dans les tourments les plus profonds de l’être. S’installe alors un climat étrange, psychologique, instable.

On suit la chute aux enfers de notre personnage principal. On subit la brutalité de ses émotions, de son désespoir. Et quand de curieux évènements surviennent, Fabien ne sait plus où donner de la tête. L’auteur nous offre alors l’exploit surprenant de mêler la réalité à la fiction. Parce que mentionner des choses réelles et concrètes dans un livre de pure fiction, lui donne une dimension totalement folle et perturbante.  Dans ce contexte là, il faut noter qu’Anthony LAMACCHIA a su maitriser et développer à la perfection ses idées, si bien qu’il en devient difficile de dissocier le vrai du faux.

Cet aspect là du roman est bluffant et rend le récit incroyablement tordu. C’est puissant et brutal, mais en même temps si délicatement imposé ! Je salue grandement cette performance ! Dans cette histoire, la frontière entre fiction et réalité est très mince, bien plus que l’on pourrait l’imaginer. C’est terrifiant ! Maîtrisé, proposé, imposé. Mais terriblement troublant. Merci Anthony, pour ces sensations !

[Le contenu] L’histoire est passionnante et extrêmement bien écrite. C’est simple, limpide. Au début, tout est beau et rose. La scène conjugale est réaliste et donne le sourire. Soudain, l’assassinat de l’épouse vient troubler cette sérénité, ce bonheur. C’est rapide, brut, sans faux-semblant. Évidemment, Fabien est dévasté. Ses émotions varient d’un instant à l’autre, tantôt impuissant et désespéré, tantôt furieux et fou.

Pour surmonter ce tragique évènement, il va se réfugier dans l’écriture et la lecture. Mais certaines choses vont venir troubler son cheminement vers un deuil serein. Des détails perturbants font leur apparition, ne sachant s’il s’agit de fiction ou de réalité. Fabien aura beaucoup de mal a tisser un lien entre ce qu’il vit, ce qu’il croit vivre ou ce qu’il a vécu, à comprendre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Ses actions et ses propos deviendront incohérents, inexpliqués et inexplicables, le projetant avec violence dans un tourbillon aussi fou que vicieux. Cette descente aux enfers donne une tournure très sombre au roman et maintient le lecteur en haleine.

L’action est donc rapide mais suffisante. Les évènements se déroulent à la chaine, ne laissant aucun répit. L’auteur nous emmène droit au but, ce qui donne un rythme soutenu très agréable. Il faut avouer que la fin du roman est autant inattendue que déroutante, renforçant encore plus ce trouble que l’on ressent concernant les limites de la fiction et de la réalité. J’ai adoré ces derniers instants qui finissent par tout expliquer, mais qui, étrangement, laissent place à de nombreux questionnements dont jamais nous auront de réponse. Psychologique à souhait ! La chute est tordue mais fabuleusement théâtrale. C’est un travail remarquable.

[La plume] Anthony LAMACCHIA a su, par ses mots et son imagination, retourner ma petite cervelle – le but d’un thriller probablement ! Son écriture est remarquable, limpide. Pas un mot plus haut que l’autre. Tout est raconté comme ça vient, chaque chose en son temps. C’est fluide, c’est agréable. Les évènements autant que les émotions sont décrites de manière simples et claires, rendant le texte accessible et d’une réalité déconcertante. Bref, une plume captivante pour un récit dynamique et psychologique.

[Le petit-négatif] Ce roman m’a tellement plu, que je regrette qu’il soit si court ! Peut être aurait-il fallu plus d’évènements prenants, plus d’informations sur l’enquête (policière ou personnelle), plus de détails sur l’importance de la lecture et de l’écriture… Mais d’un autre côté, s’il était plus long, probablement n’aurait-il pas le même impact brutal et psychologique. Donc…

♦♦♦♦♦

Nous avons là un thriller très court mais qui nous tient en haleine. L’ambiance est sombre et psychologique. L’auteur maitrise les mots à la perfection nous offrant ainsi un récit accessible et puissant à la réalité déconcertante. J’admire l’inclusion de petits détails réels et concrets dans le texte, cela lui donne une dimension absolument folle et perturbante. Anthony LAMACCHIA a su proposer une fin théâtrale et complètement tordue où il est difficile de dissocier fiction et réalité. Dans ce roman, on comprend que la frontière entre ces deux concepts est mince, faisant rapidement basculer l’histoire dans un tourbillon de folie et de déchéance. J’en ai été troublée. Et même si j’ai trouvé ce récit bien trop court, ce fut une belle découverte. [17/20]

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extraits

[#1 – 15%] La famille et les amis défilaient devant sa dépouille comme s’il s’agissait d’une pièce de musée, soi-disant pour se recueillir, lui dire adieu. Balivernes ! Ce n’était que du masochisme ! À quoi bon dire des mots à un corps sourd et aveugle ? Au lieu de respecter l’intimité d’un trésor perdu, on l’expose… on l’expose comme un vulgaire objet.
Fabien serra les poings, les yeux brûlants en voyant ce cortège grotesque se bousculer mollement devant sa défunte femme, susurrant leurs pitoyables mots d’adieu.

[#2 – 32%] « Ma poitrine me fait mal comme si l’on mâchouillait mon cœur. »
Fabien ratura tout, sauf la dernière phrase. Elle lui plaisait. En la relisant, il la trouva bizarre, peut-être mal faite. Mais il refusa de la barrer. Elle l’apaisait. Il se sentait proche de ces mots. C’était une partie de lui, un reflet, plus clair et distinct encore que sa propre silhouette dans le miroir.
Fabien regarda l’heure. Il était tard. Il posa le stylo et alla se coucher.


Je remercie une nouvelle fois Anthony LAMACCHIA pour m’avoir offert la possibilité de découvrir son roman. Une lecture très agréable et limpide pour un thriller psychologiquement tordu !


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